Proposition à la Commission de l’ONU : le nouveau système de gouvernance financière et économique devrait comprendre une Assemblée parlementaire
Dans sa contribution à la consultation des ONG par la Commission sur la réforme financière organisée par le Président de l’Assemblée générale des Nations Unies entre le 26 janvier et le 13 février, la Campagne pour la création d’une Assemblée parlementaire auprès des Nations Unies (CCAPNU) a commenté sur le thème d’une réforme de l’architecture financière mondiale. Selon la proposition faite par la Campagne, "la création d’une Assemblée parlementaire auprès des Nations Unies devrait être une partie importante du nouveau système de gouvernance financière et économique internationale". La compilation de rapports, préparée pour la Commission sur la réforme financière par le Service de liaison avec les organisations non gouvernementales de l’ONU (SLNG), cite la contribution faite par la Campagne, selon laquelle une Assemblée parlementaire auprès des Nations Unies "pourrait contrôler les liens réciproques entre les politiques financières et économiques du système international et leur impact dans d’autres domaines tels que le développement durable, l’approvisionnement alimentaire, l’éducation, la santé ou l’éradication de la pauvreté".
La "Commission d’experts sur les réformes du système monétaire et financier international, établie par le Président de l’Assemblée générale des Nations Unies", présidée par l’économiste renommé Joseph Stiglitz, a pour mission de réfléchir sur les causes de la crise financière mondiale, d’évaluer ses impacts dans tous les pays et de suggérer des solutions adéquates afin d’éviter une récidive et de restaurer la stabilité économique mondiale. "Etant donné les courts délais dans lesquels la Commission devra effectuer une large quantité de travail, il s’agit probablement du seul apport de la société civile que la Commission pourra examiner", déclare le SLNG sur son site web. D’autres thèmes comprenaient la régulation financière, les questions multilatérales les questions macroéconomiques et la réponse à la crise.