Le futur ordre mondial et le parlement mondial en discussion à une conférence bahá'íe
La conférence annuelle de l'Association francophone européenne d’études bahá'íes (AFEEB) réunie à Luxembourg les 24 et 25 octobre a été consacrée au nouvel ordre mondial et à la gouvernance mondiale.
Le programme incluait une présentation du concept de l'Assemblée parlementaire des Nations unies (United Nations Parliamentary Assembly - UNPA, en anglais) par le Président du Comité pour des Nations unies démocratiques (KDUN), Andreas Bummel. En mettant en exergue la voie vers un parlement mondial directement élu, M. Bummel a insisté sur la "dimension spirituelle" des efforts à accomplir. "L'établissement d'une Assemblée parlementaire des Nations unies représenterait un changement de conscience. Pour la première fois dans l'histoire humaine un tel organe établirait une connexion politique directe entre chaque être humain et la planète", a déclaré M. Bummel.
Daniel Schaubacher, du European Bahá'í Business Forum et Jean-Francis Billion, membre du Conseil du Mouvement fédéraliste mondial (World Federalist Movement - WFM) ont développé le discours sur la représentation des peuples au sein des Nations unies et sur les efforts pour la démocratie mondiale. M. Billion a, entre autres, souligné le succès de la Coalition internationale des ONG pour l’établissement de la Cour pénale internationale. M. Billion a noté que le WFM avait pris la tête de cette action et que la Communauté Bahá'íe internationale faisait partie de la coalition. Dans la discussion, il a été convenu que la Coalition pour la Cour pénale internationale était un bon exemple sur lequel s’appuyer dans la lutte pour l’UNPA.
Parmi les autres orateurs à la conférence, on peut citer Esther Zana-Nau, directrice de programme de l’International Master Comparative in Social Policy Analysis (IMPALLA), qui a prononcé une introduction sur la mondialisation et la gouvernance mondiale.
Pour les Bahá'ís, l’expression « nouvel ordre mondial » a une signification spéciale et très précise. C’est il y a plus d’un siècle, que Bahá’u’lláh, le fondateur de la Foi Bahá'íe, a invoqué cette expression pour caractériser un ensemble de futurs changements profonds dans la vie politique, sociale et religieuse du monde. Selon Bahá’u’lláh, ces changements incluent la création d’un gouvernement mondial, un parlement mondial élu, un tribunal mondial avec force de coercition et une force de police mondiale.