Un atelier sur une Assemblée parlementaire auprès des Nations Unies organisé à Kampala

2. décembre 2009

Le renforcement de la démocratie parlementaire pendant la mondialisation, ainsi que la création d’une Assemblée parlementaire auprès des Nations Unies (APNU), était le sujet d’un atelier organisé la semaine dernière, le 25 novembre, à Kampala en Ouganda. Environ cinq parlementaires et vingt représentants des organisations locales de société civile ont assisté à cet événement organisé par le Parlement d’Ouganda et une organisation non gouvernementale locale, l’Association des fédéralistes africains, avec le soutien du Programme des Nations Unies pour le développement. Dans son discours d’ouverture, l’honorable Bartile Toskin, membre du Parlement ougandais et du Parlement panafricain, a transmis un message du très honorable Edward Sekandi, président du Parlement, dans lequel ce dernier souhaitait la bienvenue aux participants et réitérait son soutien de longue date aux efforts effectués en vue de la création d’une Assemblée parlementaire auprès de l’ONU.

Le présentateur principal, l’honorable Sunil Dowarkasing, membre du Parlement de la République de Maurice et du Parlement panafricain, a exposé succinctement l’histoire et la structure des Nations Unies, puis s’est étendu sur le concept d’APNU et les différentes possibilités d’en créer une. « Une organisation mondiale renforcée est nécessaire. Au même moment, il faut établir un sentiment renouvelé d’appropriation des institutions. Les fondations des Nation Unies doivent être réexaminées et élargies. Cela ne peut être réalisé qu’au moyen de la création d’un lien direct en l’ONU et les citoyens du monde », a déclaré l’honorable Dowarkasing.

Un autre présentateur, le professeur Ezra Mugambe, a fait remarquer qu’une APNU constituerait « un nouveau genre de forum international au sein duquel ses membres pourraient discuter de leurs affaires de manière franche. » Au cours du débat, la question a été posée de savoir s’il n’est pas plus logique de d’abord renforcer les parlements nationaux avant de travailler à la création d’un organe parlementaire mondial. Il a été remarqué que ces deux processus pourraient être organisés en parallèle et pourraient être mutuellement bénéfiques, puisque de nombreuses questions politiques possèdent une dimension transfrontalière.

L’atelier s’est conclu sur une recommandation adressée au Parlement de l’Ouganda afin de soutenir formellement la création d’une APNU et d’appuyer la résolution du Parlement panafricain portant sur le même sujet qui a été passée en octobre 2007.